PLURIMEDIA. Ceux qui enterrent un peu trop vite la communication papier se trompent. Il sera complémentaire du numérique.

avec quatre bras
Le papier connecté.

Gutenberg n'a jamais été aussi vivant qu'aujourd'hui, car enfin ce qu'il créa ce n'est pas tant l'imprimerie traditionelle que la démocratisation de l'écrit. Et aujourd'hui avec Internet l'écrit n'a jamais été aussi florissant sur une multitude de supports pour une multitude de gens sur la planète.

Avant Gutenberg, la plupart des gens étaient illéttrés. La chose écrite était rare et réservée au Clergé et à la classe dirigeante. La reproduction de l'écrit était affaire de copistes, les successeurs des scribes de l'antiquité, et demandait une main d'œuvre nombreuse.

Aujourd'hui si l'inspiration est là, tout le monde, équipé d'un ordinateur et d'un logiciel d'écriture comme Word ou Open Office, peut gérer la rédaction d'un livre et son édition en petite série. Le reste est question de formation.

Et à notre époque, la litterature et l'écrit, de manière générale deviennent connectés !

Il n'est plus nécessaire d'opposer le numérique, le multimedia et l'imprimé.

Une page de livre, un flyer imprimé, un tract, peuvent être connectés à des videos, des sites internet, une géolocalisation pour trouver un lieu par l'apposition d'un simple QR code sur un coté de la page. Gutemberg n'en n'aurait jamais rêvé !

Et, si le QR code est dynamique, vous pourrez même modifier la cible du QR code sans devoir en changer le dessin !


Nous vivons une époque excitante !

La complication n'est pas dans le moyen mais dans la finalité.

Vous placez sur votre imprimé un QR code de dimension réduite, bien optimalisé pour être lisible par la majorité des smartphones (se méfier des URL trop longue, elles rendent le QR code moins llisible).

À partir de ce QR code, le lecteur peut accéder au contenu qui enrichi ou illusttre le passage ou paragraphe qu'il vient de lire. Par exemple, si l'auteur dans le cadre d'un essai décrit un lieu, on peut imaginer placer derrière le QR code un plan ou une video...  Mais le challenge est de savoir bien mettre en scène le contenu de la page et le contenu enrichi.

Ces deux discours doivent être complémentaires et apporter réellement quelque chose de plus par rapport à ce qu'aurait été un simple écrit traditionnel. Sinon, on cours le risque de la gadgétisation. Quelquefois la chose écrite se suffit à elle même, dans ce cas ne la connectons pas au réel qui pourrait lui faire perdre un peu de poésie.

En revanche, il y a des moments ou l'écrit est enrichi par le fait d'être connecté. C'est là qu'il faut utiliser ce nouvel outil de communication littéraire s'il n'est litteral.

 

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